LES MEUTES DU VALAIS ROMAND

Couple reproducteur 

L'identité du couple reproducteur n'est pas connue à ce jour, aucune donnée n'ayant pu être analysée sur Suisse. 

Membres identifiés en 2023 : M388 (1x)

Membres identifiés en 2024 : aucun actuellement (Novembre 2024)

REPRODUCTION CONFIRMÉE EN 2024 (nombre de louveteaux connus et localisation de la tanière/lieu de rendez-vous attestée en France).

Historique

Elle a été détectée en 2021. Son territoire est à plus de 90% sur France, dans la région de Bernex et de la Dent d'Oche. Le centre de son domaine vital se trouve également en France. Sur Suisse, elle est présente dans la région de St-Gingolph, où des traces ADN, empreintes et déjections sont parfois découvertes. En 2023, la meute de la Dent d'Oche s'est reproduite, avec la naissance d'au moins 4 louveteaux.

Nous vous annonçons que le loup adulte tué par la circulation routière, sur le territoire de la meute, n'est pas le mâle reproducteur de la Dent d'Oche. Il s'agirait d'un mâle disperseur.

Ces deux-trois dernières années, la meute de la Dent d'Oche a été visée par de nombreuses tentatives de braconnage sur le territoire français.

Fin juin 2024, une femelle subadulte a été mordue par deux Kangal (chiens de protection). Il semblerait que ses blessures ne soient pas graves. 

Selon les dernières preuves obtenues en fin d'été 2024, la présence de 3 adultes et d'un nombre de louveteaux (connu de notre équipe) est confirmée.
 

Attaques/pertes 2023

En 2023, la meute n'a commis qu'une seule attaque sur le sol helvétique :

04/08 - 1 veau Highland

Aucune précision n'a été donnée quant aux mesures de protection utilisée et aucun ADN n'a pu être recueillli sur la carcasse.

Aucune autorisation de tir de régulation réactive n'a été demandée en 2023, la meute n'ayant pas atteint les quotas exigés.


Attaques/pertes 2024

17/09 - 3 moutons

Régulation proactive 2023-2024-2025

Pas concernée (zéro tir).

EFFECTIFS MARS 2024 : 3 LOUPS ADULTE/SUBADULTE (preuves en France & en Suisse).

Photo : Mission Loup (non identifié)

Couple reproducteur 

Mâle : actuellement aucun - (mâle reproducteur 2019-2023 = M88)
Femelle : F43

Membres également identifiés en 2023 : F43 (1x) - M88 (1x) - M202 (2x) - F174 (1x) - F175 (1x)

Membre identifiés en 2024 : M88 (05/01 - tir létal) - M417 (20/01 - tir létal) 

PAS DE REPRODUCTION EN 2024.
 

Historique

Elle a été détectée en 2019, avec la naissance de 7 louveteaux. Elle est considérée comme transfrontalière puisqu'une parite de son territoire se trouve également sur France. Sur Suisse, elle est présente dans la région de Vionnaz/Vouvry. Un monitoring y est effectué et des traces ADN, empreintes et déjections sont fréquemment trouvées. En 2020, 4 louveteaux sont nés et identifiés comme F70, F71, M142 et M143. En 2023, la meute du Chablais s'est également reproduite, avec la naissance d'au moins 5 louveteaux. Le couple reproducteur est resté le même depuis 2019 mais la meute a désormais perdu le mâle (M88), abattu dans le cadre de la régulation proactive 2023/2024. Un cas de braconnage sur un louveteau a également été dénoncé, en janvier 2021, sur les hauts de Torgon.

Il est important de préciser que la meute du Chablais n'avait, depuis sa création en 2018, jamais vu tomber d'autorisation de tir puisqu'au cours de ses attaques, elle n'a jamais atteint les quotas en vigueur ! Elle n'a donc jamais tué plus de 8 moutons en situation protégée. En 2023, elle n'a même commis aucune perte sur la partie française de son territoire. Elle est donc une meute non problématique, les faits et les chiffres le prouvent noir sur blanc. Pourtant, elle a été prise comme cible par les autorités et inscrite sur la liste des meutes à abattre. Cela est particulièrement préjudiciable, contre-productif et dénote simplement un gros problème d'évaluation de ce qui serait, réellement, une meute problématique. Pour rappel, diminuer des effectifs de loups, selon les nombreuses études existantes, ne permet pas de baisser les pertes sur les troupeaux à moyen terme. 

Depuis la régulation proactive, la meute du Chablais a déjà commis 1 attaque sur France (1 cabri tué et emporté) et une tentative (bovins). La présence de 3 loups est attestée sur France en juillet/août 2024. 

Il est à noter qu'aucun relevé ADN n'a été fait en 2024, à l'exception des deux tirs de régulation proactive, effectués en janvier 2024 (M88 & M417). Sans ADN, il devient extrêmement compliqué voire impossible de comprendre certains facteurs, telle la gestion spatio-temporelle de la meute ou encore les éventuelles conséquences des tirs de régulation proactive (occupation du territoire, composition de la meute, possible splittage, etc.). Et sans compréhension desdits facteurs, toute interprétation en vue d'éventuelles autorisations futures de tir, est alors on en peut plus litigieuse !

Pour une raison inconnue et erronée, la meute du Chablais n'est plus étiquetée comme transfrontalière par les autorités cantonales valaisannes. Il aurait été plus que judicieux de s'informer auprès des entités françaises car la meute est bel et bien présente sur le territoire français, son territoire s'étend bien sur la France ! Elle y a même tué un agneau au début de l'été 2024. Elle est donc, sans aucun doute possible, transfrontalière !

Attaques/pertes 2023

La meute a commis 6 attaques en Suisse, menant à la perte de 7 moutons :

11/06 - 1 mouton (F43)
01/07 - 2 moutons (M88)
06/07 - 2 moutons blessés
14/07 - 1 mouton
17/07 - 1 mouton
02/08 - 2 moutons  

Les moyens de protection officiels étaient appliqués au moment des attaques selon les autorités officielles.

Aucune autorisation de régulation réactive n'a été demandée en 2023, la meute n'ayant pas atteint les quotas exigés. A préciser que depuis sa création, en 2019, la meute du Chablais n'avait JAMAIS vu tomber d'autorisation de tir, d'aucune forme ! 

Aucune attaque n'a eu lieu sur le sol français en 2023, selon les autorités compétentes.
 

Attaques/pertes 2024

04/09 - 1 mouton *
06/09 - 1 mouton *
09/09 - 1 mouton
10/09 - 2 moutons *

* Les attaques ont eu lieu sur une zone tampon reconnue entre la meute du Chablais et celle des Hauts-Forts. C'est également dans cette région, en juillet 2023, qu'avait été abattu M274, mâle subadulte appartenant à la meute du Chablais (entre la Pointe et le Col de Chésery). Sans ADN, il est donc difficile d'attribuer, avec certitude, les pertes à l'une ou l'autre des meutes. 

Régulation proactive 2023-2024

05/01 - 1 adulte (M88)
20/01 - 1 louveteau (M417)

Effectifs officiels au 30 novembre 2023 : 2 adultes et au moins 4 louveteaux.

EFFECTIFS POST-RÉGULATION (MARS 2024) : 4 LOUPS ADULTE/SUBADULTE.

Régulation proactive 2024-2025

Non concernée (19/11/24).

Photo illustration : Bruggmann Fabien

Couple reproducteur 

L'identité du couple reproducteur n'est pas connue à ce jour, aucune donnée n'ayant pu être analysée sur Suisse.

Aucun individu n'a été identifié, au travers de l'ADN, ni 2023 ni en 2024 (21/10/24).

En 2022, seuls deux loups ont été identifiés : M213 (1x) & M274 (1x - tir légal le 22 juillet 2022).

PROBABLEMENT PAS DE REPRODUCTION EN 2024 (LOUVETEAUX NON APERCUS, MORTALITÉ)

Historique

Elle a été détectée en 2022, sur les Hauts-Forts, en Haute-Savoie. Cette meute est donc également transfrontalière, son territoire étant à plus de 70% sur France, tout comme le centre du domaine vital. En Suisse, elle n'occuperait qu'une petite partie de la zone La Barma/Chésery/Val d'Illiez/Champéry. Aucune preuve génétique n'a pu être apportée quant à la présence d'une meute entre 2022 et 2024, sur le territoire helvétique. En effet, le monitoring privé a montré, en 2022/2023, la présence d'un seul loup l'immense majorité du temps et, de manière exceptionnelle, 2 loups mais jamais au-delà. Selon les données françaises officielles, la meute s'est reproduite en 2023, avec la naissance d'1 louveteau. Lorsque l'on compare les données ADN récoltées pour cette meute à toutes les autres présentes en Valais, la constatation est que les relevés génétiques sont inexistants depuis sa création et ce n'est pas le seul point litigieux ! Il semblerait qu'il y ait de gros soucis de suivi mais aussi d'interprétation desdites données pour cette meute, notamment en ce qui concerne la surface réelle et la gestion du territoire et notamment les zones tampon avec la meute du Chablais (et dès 2024, avec celle du Salentin).

Pour illustrer le manque clair d'analyse, nous pouvons mentionner le cas du mâle abattu légalement le 23 juillet 2022 (M274) : il n'appartenait aucunement à la meute des Hauts-Forts ! En effet, à peine 5 jours avant son tir létal, il se trouvait en plein centre du domaine vital de la meute du Chablais, ce qui est quasiment impossible pour un individu étranger, à une période de protection intense des louveteaux. Ce mâle appartenait donc à la meute du Chablais et était soit en phase de dispersion soit en excursion exploratoire, comme les subadultes en font beaucoup à cette époque là. Il pesait 35 kg et avait plus de 2 ans, ce qui corroborerait clairement les faits susmentionnés. La carte ci-dessous vous montre clairement les données génétiques (point rouge en bas = lieu et date du tir létal).  

Le 5 février 2024, une carcasse emballée dans une veste de camouflage, se trouvant devant un piège du SCPF (sans que ce dernier n'enregistre quoi que ce soit, très illogiquement) a été découverte sur le territoire. Cet acte est clairement une tentative de braconnage, l'appât étant forcément passé entre les mains de personnes mal intentionnées, désirant intenter à la vie de cette meute. Pour rappel, cette dernière avait vu les tirs stoppés suite à un recours avec effet suspensif. En France, où cette meute à une grande partie de son territoire et surtout son domaine vital (avec preuve officielle), il est de notoriété publique que du braconnage a lieu sur Suisse également. Cela se rajoute au fait, très inquiétant, que le suivi de cette meute est très clairement insuffisant (ADN & monitoring).

A l'heure actuelle, la majorité du territoire de la meute des Hauts-Forts se trouve plus sur France (au moins 150 km2), elle aurait possiblement eu une reproduction en 2024 mais aucun louveteau n'a pu être détecté pour l'instant (possible mortalité). Le centre du domaine vital de cette meute (tanière + lieu de rendez-vous) a été authentifié sur France.

Attaques/pertes 2023

La meute aurait commis (mais sans preuve de présence, impossible à le confirmer/affirmer...) 2 attaques, menant à la perte de 3 moutons :

18/07 - 1 mouton
26/07 - 2 agneaux

Aucun moyen de protection n'avait été mis en place sur la première attaque mais des chiens de protection et un berger étaient présents sur la seconde. A noter que sur cette dernière, le troupeau se trouvait sur la seule zone, de toute la période d'estive, qui ne permettait pas la pose de clôtures électrifiées, le berger l'a expliqué et a donc compris les raisons de l'attaque. 

Aucune autorisation de régulation réactive n'a été demandée en 2023, la meute n'ayant pas atteint les quotas exigés.

Attaques/pertes 2024

04/09 - 1 mouton *
06/09 - 1 mouton *
10/09 - 2 moutons *

* Les attaques ont eu lieu sur une zone tampon reconnue entre la meute du Chablais et celle des Hauts-Forts. C'est également dans cette région, en juillet 2023, qu'avait été abattu M274, mâle subadulte appartenant à la meute du Chablais (entre la Pointe et le Col de Chésery). Sans ADN, il est donc difficile d'attribuer, avec certitude, les pertes à l'une ou l'autre des meutes. 

Régulation proactive 2023-2024

Aucun tir car recours et avec effets suspensifs (cas en cours).
 

EFFECTIFS POST-RÉGULATION (MARS 2024) : 2 à 3 LOUPS ADULTE/SUBADULTE.

Régulation proactive 2024-2025

Non concernée (19/11/24)
 

Photo illustration : Fabien Bruggmann

Couple reproducteur

Mâle : M426 
Femelle : F224

Membres identifiés en 2024 : M426 (2x) - F224 (2x)

REPRODUCTION CONFIRMÉE EN 2024 (au moins 3 louveteaux)

Historique

Un couple s'est formé, en 2023, dans la région de la Dent du Salentin. Son territoire s'étend de la région de Salvant/Finhaut/Emosson jusqu'à la Dent de Barme et Vérossaz. La provenance des membres du couple reproducteur est inconnue à ce jour. En se basant sur le fonctionnement du loup, la femelle pourrait provenir de meutes voisines, en Suisse ou en France (Toules, Fou, Hauts-Forts, Chablais, Haut-Giffre). Des attaques ont eu lieu récemment dans la zone de Susanfe/Les Otans. Après concertation et analyses avec les institutions françaises début septembre, il ne seraient pas impossible que la meute française du Haut-Giffre fasse des incursions en Suisse, aux abords de Susanfe (zone de chevauchement). Elle occuperait un territoire près du Lac de la Vogealle et Sixt-Fer-à-Cheval. Un constat d'attaque a été fait côté français, très proche de la frontière, sur un périmètre donnant sur Susanfe. Mais une chose est certaine : ces attaques ne sont en aucun cas l'oeuvre de la meute des Hauts-Forts ! 

Les attaques ayant eu lieu sur la zone Landzemon et l'Écorcha, près de Vérossaz, seraient, elles, l'oeuvre de la meute du Salentin. Nous surveillerons l'évolution de cette meute, où 4 loups ont été aperçu au piège photographique en août 2024, ce qui laisse, éventuellement, supposer un éventuel brassage dans la région du Chablais valaisan. Ce ne serait pas étonnant après la première phase de régulation proactive, en sachant que la femelle reproductrice de la meute du Chablais était déjà âgée (7 ans). 

 

Attaques/pertes 2024

14/06 - 2 moutons
16/06 - 2 moutons
18/08 - 1 mouton * - ADN M426 (mâle reproducteur)
19/08 - 2 moutons (en 2 attaques) * 
22/08 - 1 mouton 
28/08 - 1 mouton
29/08 - 5 moutons
30/08 - 1 mouton
04/09 - 1 mouton *
07/09 - 3 moutons 
11/09 - 2 moutons *
12/09 - 3 moutons *
18/09 - 1 chèvre * - ADN M426 (mâle reproducteur)
19/09 - 1 mouton *
19/09 - 1 mouton *
05/10 - 2 animaux

* = attaques sur la zone de Susanfe.
 

Régulation proactive 2024-2025

Non concernée pour l'instant (19/11/24).

Photo illustration : Mission Loup (M426 ou F212)

Couple reproducteur 

Mâle : M230 
Femelle : F151

L'identité du couple reproducteur n'est pas sûre à 100%. Selon les relevés ADN sur l'ensemble de 2023, pour le mâle il pourrait s'agir soit de M334 soit de M230, tous deux déjà identifiés en hiver 2022. Pour la femelle, des doutes subsistent entre F131 et F151. En 2023, 4 loups adultes étaient présents sur le territoire établi par les autorités. M230 et F151 ont été identifié plusieurs fois, durant toute l'année 2023. Le couple donné par les autorités cantonales n'a été identifié, en 2023, qu'une seule fois et aucune en 2024.

Membres identifiés en 2023 : F131 (1x), M334 (1x), F151 (3x), M230 (6x), M407 (louveteau - tir légal) & F211 (louveteau - tir létal).

Membres identifiés en 2024 : F212 (louveteau - tir létal) - F151 (1x) - M230 (2x)

PAS DE PREUVE DE REPRODUCTION OFFICIELLE (NOVEMBRE 2024).

Historique

L'histoire du loup dans la région du Val d'Entremont est assez longue. Un couple semblait s'être formé en 2018, alors formé par M098 et F041. Ils avaient été suivis au monitoring durant l'hiver 2018/2019 et des images en avril 2019 montrait une femelle portante Bien qu'aucune preuve de naissance n'ait pu être apportée, la meute montrait un comportement d'utilisation du territoire typique d'une meute, avec une aire de répartition spaciale très restreinte par rapport aux loups solitaires et concentré sur un habitat calme, riche en gibier, avec forêt et eau à proximité.

Durant l'automne 2019, trois autres individus ont été identifiés sur le territoire de la meute (F54, M114 et M115) et, en février 2020, un sixième loup a été détecté en un an (M123). Les résultats génétiques ont montré que ces quatres loups n'étaient pas des descendants du couple M098 & F041. La présence d'au moins six loups des deux sexes en un an dans la même zone et avec une socialisation partielle prouve tout de même la présence d'une meute.

En 2020, huit autres loups ont été détecté dans la région, ce qui prouve la présence probable d'une meute, avec 17 loups identifiés en trois ans.

En 2022, une première preuve de reproduction est obtenue dans le Val d'Entremont. Les parents ne sont pas identifiés avec certitude, encore une fois. Il pourrait s'agir de M230/M334/M248/M265 comme père et de F119/F130/F131 comme mère. 

En 2023, une reproduction a également eu lieu, avec la naissance d'au moins 1 louveteau. Malheureusement, durant la phase de régulation proactive, deux louveteaux de la meute voisine (Mont-Brun) ont été abattus. 

Actuellement, tout comme pour la meute du Chablais, il est à noter que très peu de relevés ADN ont été fait depuis les tirs de régulation proactive en hiver 2023/2024. F151 et M230 n'ont été identifiés qu'une seule fois en 2024, soit deux échantillons seulement. 

Attaques/pertes 2023

La meute aurait commis deux attaques, menant à la perte de 6 moutons : 

05/09 - 5 moutons
03/11 - 1 mouton

Aucun ADN n'a pu être recueilli sur l'attaque du 5 septembre. La zone de l'attaque comporte peu d'indices de présence et se trouve sur un couloir de dispersion bien connu de loups, en provenance d'Italie (Aoste). Des moyens de protection étaient mis en place. 

Aucune autorisation de régulation réactive n'a été demandée en 2023, la meute n'ayant pas atteint les quotas exigés.

Attaques/pertes 2024

03/07 - 1 mouton (protégé)
10/07 - 14 moutons (non protégés)

Régulation proactive 2023-2024

17/12 - 1 louveteau (M407)
30/12 - 1 louveteau (F211) - aucune filiation avec la meute des Toules (Mont-Brun)
01/01 - 1 louveteau (F213) - aucune filiation avec la meute des Toules (Mont-Brun) 

Effectifs officiels au 30 novembre 2023 : 2 adultes & au moins 1 louveteau (4 adultes selon relevés ADN 2023).

EFFECTIFS POST-RÉGULATION (MARS 2024) : 3 LOUPS ADULTE/SUBADULTE.

Régulation proactive 2024-2025

Les autorités cantonales (SCPF) ont demandé le tir de la meute entière en août 2024. Cette demande a été rejetée par l'Office Fédéral de l'Environnement (OFEV) le 11 septembre 2024, les conditions n'étant pas pleinement remplies selon lui. Des preuves supplémentaires sont exigées au canton qui, pour l'instant, ne sont pas disponibles.

Suite à la visite de Monsieur Favre, Conseiller d'État valaisan, au Palais Fédéral pour rencontrer Albert Rösti et la directrice de l'OFEV, et malgré le fait que les preuves supplémentaires susmentionnées n'existent pas, l'autorisation de tir est tombée en septembre 2024. Un individu adulte a déjà été tiré par un chasseur alors que les directives, précisées clairement par l'OFEV et notées noir sur blanc sur la communication de la DGE vaudoise mais oubliées & niées par Monsieur Favre, demandent le tir des jeunes en premier, jusqu'au 31 octobre. Selon les relevés monitoring et ADN, c'est probablement un membre du couple reproducteur qui a été abattu. Le tir de cette meute ne remplit aucunement l'article 9 de la Convention de Berne !

NOUS TENONS À MENTIONNER QUE CETTE MEUTE EST TIRÉE ALORS QU'AUCUNE PREUVE DE REPRODUCTION N'EST DISPONIBLE EN NOVEMBRE 2024 ! AU VU DES EFFECTIFS (1 COUPLE) ET SELON LES CRITÈRES DE LA LChP, CE N'EST DONC PAS UNE MEUTE !

Photo illustration : Bruggmann Fabien

Couple reproducteur 

Mâle : M338 (possible)
Femelle : F121 (possible) 

Membres identifiés en 2023 : F121 (3x), M338 (2x), M331 (1x), U156 (1x)

Membres identifiés en 2024 : F239 (1x - filiation à tester)

AUCUNE REPRODUCTION EN 2024. 

Historique

Cette meute aurait eu sa première reproduction en 2023 (louveteaux aperçus au monitoring). Après analyse approfondie de toutes les données disponibles, le constat est que le territoire est de très petite dimension et littéralement coincé entre les deux autres meutes voisines. Un crâne a été découvert au printemps 2024, montrant un probable acte de braconnage (phénomène qui semble assez fréquent dans cette région, en se basant sur la génétique et les rumeurs persistantes...), au vu de l'état du crâne. En 2024, les indices de présence sont très faibles, ce qui semble démontrer que la meute pourrait avoir été dissoute, affaire à suivre. En se basant sur l'ADN des deux dernières années, on constate que F121 provient de la meute du Val d'Hérens (portée 2021, elle n'a plus identifiée depuis avril 2023 sur le territoire du Mont-Brun). M338, quant à lui, a été détecté pour la première fois en février 2023. Les pièges privés n'ont jamais montré plus d'un seul loup à la fois sur cette zone, en 2022 et 2023.

Au vu des données officielles, qui se rajoutent à celles déjà collectées et examinées, il se pourraient que cette meute n'existe plus à l'heure actuelle. En tous les cas, aucune reproduction officielle n'a été attestée (novembre 2024). 

Attaques/pertes 2023

Une attaque a eu lieu sur une zone appartenant, à voir les relevés ADN, à la meute des Toules : 

13/11 - 1 veau Angus

Aucune information n'a été donnée quant au(x) moyen(s) de protection mis en place sur les lieux de l'attaque et aucun ADN n'a été trouvé.

Aucune autorisation de régulation réactive n'a été demandée en 2023, la meute n'ayant pas atteint les quotas exigés.

Attaques/pertes 2024

AUCUNE ACTUELLEMENT.

Régulation proactive 2023-2024

30/12 - 1 louveteau (F211)
01/01 - 1 louveteau (F213)

La meute du Mont-Brun n'était aucunement visée par les tirs de régulation proactive. Comme avec la meute d'Hérens/Mandelon, la connaissance des zones tampon est malheureusement absente, les autorités ne comprenant pas ce fait scientifique pourtant richement documenté (et ne cherchant aucunement à les établir !). Deux louveteaux ont donc perdu la vie, des dommages collatéraux largement évitables !

Régulation proactive 2024-2025

Pas concernée (19/11/24)


Photo illustration : Bruggmann Fabien

Couple reproducteur 

Mâle : M246
Femelle : F136

Membres identifiés en 2023 : M246 (4x) - F136 (3x) - F163 (1x) - M279 (1x) - M317 (2x) - M386 (1x)

Membres identifiés en 2024 : M246 (6x) - F136 (8x) - M386 (1x) - F201 (3x) - M422 (9x) - M317 (2x) - F207 (2x) - F239 (possible membre)

REPRODUCTION CONFIRMÉE EN 2024 (entre 4 et 6 louveteaux). 

Historique

Elle s'est formée en 2022, avec une première reproduction cette même année. Son territoire se situe entre la région de Salins/Veysonnaz, Nendaz et Isérables/Verbier/Martigny. De nombreuses preuves de monitoring (un des individus est reconnaissable, ayant une certaine particularité) ainsi que des identifications génétiques ont permis d'établir la présence de cette meute. Elle s'est reproduite en 2023, avec la naissance d'au moins 2 louveteaux. 

Cette meute a été identifiée par les autorités cantonales, à tord, comme étant deux meutes distinctes lors de la phase pré-régulatoire en novembre 2023. Mais l'ADN a pu montrer clairement que le couple reproducteur était, en fait, le même. Le nombre de meute n'a pas, pour autant, été corrigé dans les communiqués faisant suite à la régulation proactive (5 février 2024).

Nous relevons l'excellent travail du garde-faune en charge de cette meute, qui fournit un nombre impressionnant d'échantillons pour l'analyse ADN. 

Attaques/pertes 2023

La meute aurait commis 3 attaques cette année, menant à la perte de 17 moutons :

02/07 - 7 moutons
29/08 - 3 moutons
31/08 - 7 moutons
 

Aucune autorisation de régulation réactive n'a été demandée en 2023, la meute n'ayant pas atteint les quotas exigés, la majorité des pertes ayant touché des animaux en situation non protégée.

Attaques/pertes 2024

19/09 - 1 animal


Régulation proactive 2023-2024

EFFET SUSPENSIF - ZÉRO TIR.

EFFECTIFS MARS 2024 : 6 LOUPS ADULTE/SUBADULTE.

Régulation proactive 2024-2025

Non concernée actuellement (19/11/24).

Photo illustration : Marchais Arnaud

Couple reproducteur 

Mâle : actuellement aucun 
Femelle : F97

Membres identifiés en 2023 : M335 (2X) - F97 (2x) - F154 (1x) - M397 (2x) - M374 (3x, dès août 2023)

Membres identifiés en 2024 : M374 (3x) - F97 (5x) - M436 (7x) - M447 (1x - identifié sur une zone tampon)

AUCUNE REPRODUCTION EN 2024 !

Historique

Elle s'est formée en 2020, avec la naissance d'au moins 4 louveteaux en 2021. Elle était menée par M146 et F97. A la suite de nombreuses attaques sur les troupeaux, une autorisation de tir a été délivrée en 2022. Une femelle de 10 mois, F117, a été abattue le 5 mars 2022 à Nendaz (elle était portante, reproduction lors d'une excursion avec un mâle, probablement de la meute du Fou). Un mâle, M220, a également été abattu 12 jours plus tard, à Evolène (aucune filiation génétique avec la meute). En 2022, la meute a été au centre d'une polémique puisqu'à la suite de nombreuses pertes, une autorisation de tir demandée par le canton a été refusée par l'OFEV, les conditons de protection n'étant pas aux normes sur le peu d'animaux protégés. Le Tribunal Fédéral a confirmé, en 2023, la décision de l'OFEV. En 2023, la meute s'est reproduite, avec la naissance d'au moins 5 louveteaux. Vous découvrirez l'historique complet dans notre rapport puisque la meute du Val d'Hérens est...la meute à Arsène !

Attaques/pertes 2023

La meute a commis 8 attaques cette année, menant à la perte de 10 moutons, dont seulement 5 en situation protégée (chiffres correctifs) :

14/06 - 4 moutons (non protégés - attribution litigieuse suite ADN sur attaque suivante --> ZONE TAMPON)
09/08 - 2 moutons - M374 (non protégés)
11/08 - 2 moutons - M374 (protégé)
13/08 - 1 mouton (protégés)
15/08 - 1 mouton - M374 (non protégé)
18/08 - 1 mouton (non protégé)
25/08 - 1 mouton (non protégé)
29/08 - 1 mouton (protégé)
28/09 - 1 mouton (protégé)
19/10 - 1 mouton (non protégé) *
21/11 - 7 moutons (non protégés) *
27/11 - 3 moutons (non protégés) *
29/11 - 6 moutons (non protégés) *
06/12 - 2 moutons (protégés) *

* A voir la localisation et les relevés ADN des meutes d'Hérens et d'Anniviers, ces attaques ont eu lieu sur une zone tampon claire, non discutable. Elles peuvent donc avoir été commises par l'une ou par l'autre de ces deux meutes. Sans ADN, il reste donc des doutes sur les auteurs à l'origine de ces attaques et la meute à laquelle les attribuer. 

Nous ne fournirons pas plus d'explication sur cette meute, les attaques réellement commises ou celles lui ayant été attribuées sans preuve ou à tord, puisqu'un rapport officiel paraîtra en 2025, contenant tout l'historique et son évolution, depuis sa création en 2021. Il y aura beaucoup à dire, à expliquer et à détailler !

Aucune autorisation de régulation réactive n'a été demandée en 2023, la meute n'ayant pas atteint les quotas exigés.
 

Attaques/pertes 2024

31/01 - 1 chèvre (non protégé)
06/05 - 6 moutons (non protégés - clôtures aucunement aux normes, pas de chien/berger - photo !) *
18/05 - 3 moutons - M447 (non protégés - clôtures aucunement aux normes, pas de chien/berger - photo !) *
02/09 - 1 mouton (non protégé - non rentré dans le parc de nuit)
14/09 - 1 mouton (protégé)

* A voir la localisation et les relevés ADN des meutes d'Hérens et d'Anniviers, ces attaques ont eu lieu sur une zone tampon claire, non discutable. Elles peuvent donc avoir été commises par l'une ou par l'autre de ces deux meutes. Sans ADN, il reste donc des doutes sur les auteurs à l'origine de ces attaques et la meute à laquelle les attribuer.

Régulation proactive 2023-2024

05/12 - 1 louveteau (F203 / possiblement pas de filiation avec la meute du Val d'Hérens --> CONFIRMATION RECUE, LOUVETEAU DE FERPÈCLE/AROLLA)
07/12 - 1 adulte (M379 - pas de filiation avec la meute du Val d'Hérens - mâle remplaçant M287 dans la meute de Ferpècle/Arolla)
07/12 - 1 louveteau (F204 - pas de filiation avec la meute du Val d'Hérens - louveteau appartenant à la meute de Ferpècle/Arolla)
08/12 - 1 louveteau (F202)
13/12 - 1 louveteau (F214)
16/12 - 1 louveteau (F209)
18/12 - 1 adulte (M397 - interverti avec M408 sur le dossier des autorités cantonales)
21/12 - 1 adulte (M408) - aucune filiation avec la meute d'Hérens/Mandelon
13/12 - 1 adulte (M374)

Quatre des neufs individus abattus n'appartenaient aucunement à la meute d'Hérens/Mandelon ! Si pour M408, au vu de la localisation du tir (les Rongiers, en bordure du périmètre), on peut partir sur un disperseur s'étant retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment, ce n'est aucunement la malchance qui a prévalu pour les trois autres individus abattus. Le rapport final abordera, en détail, cette phase de régulation et les problématiques relevées ! 

Effectifs officiels au 30 novembre 2023 : 3-4 adultes & au moins 5 louveteaux.

EFFECTIFS POST-RÉGULATION (MARS 2024) : 4 LOUPS ADULTE/SUBADULTE.

Régulation proactive 2024-2025

Les autorités cantonales ont demandé que l'ensemble de la meute soit tirée dans la phase de régulation proactive (du 1er septembre 2024 au 31 janvier 2025). Cette demande a été rejetée par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) le 11 septembre 2024, les conditions n'étant pas remplies. Aucune reproduction n'ayant eu lieu en 2024.

Suite à la visite de Monsieur Favre, Conseiller d'État valaisan, au Palais Fédéral pour rencontrer Albert Rösti et la directrice de l'OFEV, et malgré le fait que les preuves supplémentaires susmentionnées n'existent pas, l'autorisation de tir est tombée en octobre 2024. Le tir de cette meute ne remplit aucunement l'article 9 de la Convention de Berne !

A NOTER : LA MEUTE D'HÉRENS/MANDELON NE S'EST AUCUNEMENT REPRODUITE EN 2024, CONTRAIREMENT AUX AFFIRMATIONS DU SERVICE DE LA CHASSE ! LA LOCALISATION DE LA TANIÈRE DE LA MEUTE VOISINE (FOU/ISÉRABLES) EST CONNU DE NOTRE ÉQUIPE DEPUIS LE PRINTEMPS 2023. ELLE SE TROUVE À PROXIMITÉ IMMÉDIATE D'UNE ZONE TAMPON AVEC HÉRENS/MANDELON, NON PRISE EN COMPTE PAR LES AUTORITÉS CANTONALES (CA DEVIENT MALHEUREUSEMENT UNE HABITUDE). LE PÉRIMÈTRE DE TIR COMPREND DEUX ZONES TAMPON EXTRÊMEMENT IMPORTANTES ET RECONNUES !

Photo : Mission Loup (F154)

Couple reproducteur 

Mâle : actuellement aucun (mâle reproducteur 2023 = M287)
Femelle : F102

Membres identifiés en 2023 : M287 (4X) - F102 (3x) - M379 (1x tir létal)

Membres identifiés en 2024 : M419 (2x) - F102 (1x) - F238 (2x)

AUCUNE REPRODUCTION EN 2024.

Historique

Elle s'est formée fin 2022 et a donné naissance à sa première portée en 2023, composée d'au moins 4 louveteaux. Elle borde la meute du Val d'Hérens, son territoire se situe sur Arolla, Ferpècle, Les Haudères, La Sage/Evolène, Bervenec. Des preuves de monitoring, dès novembre 2022, montrent la présence de deux individus adultes ainsi que des déjections et de l'ADN. Elle a été particulièrement meurtrière en 2023, comme vous pourrez le voir ci-dessous. Le mâle reproducteur de la meute (M287) a été abattu le 15 septembre 2023, au travers d'une autorisation de tir mais dans des circonstances hautement contestées et contestables !

En effet, toute la région, y compris le monde de la chasse au vu des témoignages recueillis et des preuves monitoring obtenues, était au courant qu'une meute s'était formée sur ce territoire en 2023. Pourtant, la communication des autorités s'est bornée à la présence d'un mâle solitaire (M287), malgré les relevés ADN disponible début septembre (F102 identifiée sur une attaque du 4 août 2023) et la présence de louveteaux dans la zone des Haudères/Ferpècle. L'autorisation a donc été déposée dans ce sens. Pourtant, le monitoring privé prouvant clairement la présence d'un couple depuis l'hiver 2022/2023, les autorités auraient dû attendre de pouvoir attester, ou non, de la présence de louveteaux dans la zone (souvent entre août et fin septembre, au travers du monitoring). Pour rappel, le tir d'un reproducteur ne peut avoir lieu qu'entre novembre et janvier, selon la LChP/OChP en vigueur à ce moment là ! Il n'a été aucunement tenu compte de tous les faits, preuves et articles de loi et la meute a donc perdu son mâle reproducteur en septembre, laissant la femelle gérer seule au moins 4 louveteaux. 

Très peu de relevés ADN sont disponibles pour cette meute également. Nous savons de manière certaine que F102, la femelle reproductrice, est toujours sur le territoire, tout comme au moins un voire deux des louveteaux de 2023 (F238). M419 a précédemment été identifié sur le territoire de la meute du Fou (décembre 2023), il pourrait donc s'agir d'un individu disperseur.

Attaques/pertes 2023

La meute a commis 18 attaques, menant à la perte de 52 ovins et 1 bovin (53 au total) :

07/06 - 4 moutons           
10/06 - 3 moutons 
14/06 - 5 moutons
26/06 - 4 moutons (M287)
28/06 - 1 mouton
30/06 - 2 moutons (M287)
01/07 - 1 mouton
05/07 - 1 mouton
08/07 - 3 moutons
14/07 - 4 moutons
24/07 - 7 moutons
02/08 - 2 moutons
04/08 - 1 mouton (F102)
09/08 - 1 mouton
03/09 - 1 génission (F102)
06/09 - 5 moutons
14/09 - 1 mouton
18/09 - 2 moutons
24/11 - 5 moutons (F102)

La grande majorité des attaques ont eu lieu sur des troupeaux en situation non protégée. Cependant, à la suite d'une prédation sur un génisson le 3 septembre, une autorisation de tir a été délivrée, qui a conduit au tir de M287 le 15 septembre 2023. 

Attaques/pertes 2024

AUCUNE ATTAQUE ACTUELLEMENT (19/11/24).

Régulation proactive 2023-2024

05/12 - 1 louveteau (F203) 
07/12 - 1 adulte (M379) 
07/12 - 1 louveteau (F204) 

ATTENTION : cette meute n'était en rien concernée par la régulation proactive, son tir n'a jamais été demandé. Les trois individus ayant perdu la vie les 5 et 7 décembre 2023, se trouvaient simplement sur une zone tampon reconnue. Ce sont des dommages collatéraux dus à une mauvaise gestion/interprétation des territoires, entraînant une incapacité à établir les zones tampon et donc les périmètres de tir. Le rapport final de la meute d'Hérens/Mandelon reviendra, en profondeur, sur les problématiques constatées, qui sont assez graves et malheureusement pas en voie d'amélioration.

EFFECTIFS MARS 2024 : 3 à 4 LOUPS ADULTE/SUBADULTE.

Régulation proactive 2024-2025

Non concernée pour l'instant (20/10/24).


Photo : Mission Loup (M287)

Couple reproducteur

Mâle : M441 (aucune preuve ADN jamais publiée officiellement)
Femelle : F225 

Membres identifiés en 2023 : M186 (2x) - F113 (1x) - F172 (1x) - M268 (1x)

Membre identifiés en 2024 : F225 (2x)

REPRODUCTION CONFIRMÉE EN 2024 (3 louveteaux)

Historique

Le couple d'origine de cette meute, M73 & F24, s'est formé en 2017 et s'est reproduit chaque année jusqu'en 2021. Ces deux individus avaient déjà été identifiés en Valais depuis 2016, mais aucune autre trace ADN n'a été trouvée depuis l'été 2021 pour M73 et depuis début 2022 pour F24. Selon les observations et le suivi, aucune reproduction n'a eu lieu en 2022, ce qui laisse clairement penser que M73 et F24 sont morts, ce qui est plus que plausible au vu de leur âge. D'autres individus sont présents sur le territoire puisque des loups ont été observés en 2022 et 2023, notamment grâce au monitoring. Durant l'été 2023, deux individus ont été filmés à plusieurs reprises par un éleveur, à l'aide d'une vision thermique. Bien qu'aucune preuve de la présence de louveteaux (vidéos) n'ait pu être apportée, il semblerait, d'après le suivi, que le transport de nourriture ait eu lieu en été. Cela montre qu'un nouveau couple s'est installé, la meute se perpétue mais a, logiquement, quelque peu changé ses habitudes, avec un nouveau couple à sa tête (fonctionnement, organisation, déplacements, etc.). Aucune preuve génétique n'étant disponible, l'éventuelle appartenance de l'un ou l'autre des membres actuels du couple reproducteur aux membres fondateurs de la meute du Val d'Anniviers est impossible à prouver à l'heure actuelle.

A noter que M186, présent sur le territoire depuis fin 2021 (en provenance du Val de Bagnes), a été retrouvé mort le 4 janvier 2023, de cause inconnue. F113, femelle née dans la meute d'Augstbord en 2021, a fait une brève apparition dans la région de Nax durant l'hiver 2023, avant de retourner dans sa meute d'origine. 

A l'heure actuelle, aucune preuve ADN ou données monitoring/indices de présence ne laissent penser qu'une meute se serait installée entre celle du Val d'Anniviers et celle de l'Augstbord. Il est, par contre, possible que la seconde ait mis ses louveteaux sur la vallée de la Turtmänna, proche du territoire d'Anniviers. F113, subadulte de la meute de l'Augstbord, a été identifiée dans la région de Plan Palet/Niouc, en avril 2024. Une zone tampon entre ces deux meutes est bien connue, au niveau du Bois de Finges. Selon l'étude du territoire, il n'est pas non plus impossible qu'un subadulte de la meute de Ferpècle, avoisinante également, fasse des excursions exploratoires sur le Lac de Moiry, Grimentz voire Orzival, etc. Il faudrait donc l'ADN et l'étude de la filiation pour avoir une vraie compréhension de ce qui se passe sur les territoires et entre les meutes. Et ce serait à mettre en priorité, bien avant le tir puisque ces données pourraient alors permettre d'éviter les erreurs de tir ayant eu lieu pendant la régulation proactive. Sans étude et analyses approfondies, seule une partie de l'iceberg est visible, à méditer !

Actuellement, 3 individus adultes composeraient la meute (preuves vidéos), en plus d'une portée de 4 louveteaux.

Attaques/pertes en 2023

La meute a commis 5 attaques, menant à la perte de 18 moutons :

22/01 - 1 mouton
19/10 - 1 chèvre *
21/10 - 7 moutons *
27/11 - 3 moutons *
29/11 - 6 moutons *

* A voir la localisation des attaques et les relevés ADN des meutes d'Hérens et d'Anniviers, ces attaques ont eu lieu sur une zone tampon claire. Elles peuvent donc avoir été commises par l'une ou par l'autre de ces deux meutes. Sans ADN, il reste donc des doutes sur les auteurs à l'origine de ces attaques et la meute à laquelle les attribuer.

Il est à noter qu'aucune attaque n'a été commise durant toute la période estivale, les troupeaux présents sur le territoire de la meute ayant appliqué les mesures officielles de protection en grand nombre, notamment grâce à la présence de nombreux chiens de protection (en plus des clôtures électrifiées, de la présence d'un berger et de bergerie).

Aucune autorisation de régulation réactive n'a été demandée pour 2023, la meute n'ayant pas atteint les quotas requis.
 

Attaques/pertes 2024

AUCUNE ATTAQUE ACTUELLEMENT (19/11/24).

Régulation proactive 2023-2024

Pas concernée (zéro tir).

EFFECTIFS MARS 2024 : 3 LOUPS ADULTE/SUBADULTE.

Régulation proactive 2024-2025

Non concernée pour l'instant (19/11/24).

Photo: STC (F113)